Inside Fivebet Mai 2023
Fivebet n’est pas seulement un circuit de festivals de poker. Dans son ADN, on retrouve la volonté de partager un savoir-faire et une expérience auprès des établissements et des marques de poker. Focus sur l’un des cœurs d’activité d’Accepted Action, le consulting, avec notamment la mise en place des “Monthly Festivals”.
Avec les Fivebet Festivals, nos équipes font étape dans des casinos partout en France pour déployer un évènement unique, en accord avec les valeurs et l’état d’esprit Fivebet. Mais l’idée n’est pas seulement d’organiser un festival, puis de lever le camp en attendant l’année prochaine. Parallèlement à ce circuit, Fivebet opère un travail de consulting auprès des casinos, de manière récurrente et continue. Avec plusieurs objectifs : pérenniser l’offre poker dans ces établissements et leur permettre, à terme, d’accueillir des évènements d’envergure.
« Certains établissements en France n’ont pas nécessairement la structure, les effectifs ou l’historique pour proposer ce genre de tournois. Nous, on propose de mettre en place des “monthly”, qui mettent en avant le casino hôte, explique Benjamin Camps, l’un des deux piliers de Fivebet. Faire des “monthly”, c’est donner la possibilité au casino de se rendre compte de ce qu’est l’organisation d’un petit festival, qui ne demande pas forcément un déploiement humain, logistique et financier considérable ».
Se rôder à l’exercice du festival
On ne parle pas ici des gros circuits pouvant attirer des centaines de joueurs sur une semaine de tournois. Ces évènements réclament un nombre élargi de croupiers, avec des nuitées, des repas, des frais de déplacement et du matériel qui font grimper significativement les coûts. « Pour suivre ce modèle-là, le casino doit être sûr que l’évènement va cartonner. Et même en cas d’affluence, il peut se retrouver avec des bilans négatifs. C’est toute la problématique qu’on a eue avec Thomas au moment de se lancer : Comment donner envie aux casinos de faire du poker, sans qu’ils se retrouvent dans une position financière compliquée ».
Fivebet épaule déjà plusieurs établissements dans l’organisation de ces évènements mensuels. Le Casino Grand Cercle d’Aix-Les Bains célébrait ce mois-ci la 6ème édition des Riviera Monthly Poker Festival. Du côté de Toulouse, le Casino Barrière proposait du 17 au 21 mai dernier un évènement étalé sur cinq jours, avec un programme s’approchant définitivement d’un mini-festival de poker.
« On est sur des évènements d’une durée allant de deux jours et demi à cinq jours maximum, détaille Benjamin Camps. Une capacité de dix, douze tables, parfois un peu plus, un parcours joueur simple et un Main Event entre 130 et 140 joueurs pour un buy-in de 300 € à 400 €. Plusieurs satellites et sides abordables complètent le programme pour permettre aux joueurs de vivre une expérience poker de qualité, sans se faire trop mal ».
Pas de frais d’hôtel, ni de frais de déplacement, ou très peu. Ces tournois ont vocation à toucher une clientèle régionale, plus que nationale ou internationale. « Evidemment, tout le monde est le bienvenu, mais généralement, on va toucher des joueurs du coin. A Toulouse par exemple, on a des gens qui viennent de Bordeaux, de Montpellier ou de Pau ».
Dans la mise en place de ce produit, Fivebet jette également un regard sur l’offre de Cash Game, qui a également son poids dans la balance, au moment de définir une grille de tournois. Un casino qui fait du cash game peut fonctionner sans tournoi, mais la réciproque n’est pas vraie : Pour qu’une offre de tournois fonctionne, il faut qu’il y ait du cash game.
Construire un terrain d’avenir
Fivebet met à disposition son savoir faire et son expertise pour bâtir un produit de qualité, en conservant notamment une belle structure de tournoi, et en s’efforçant de maintenir un modèle financier tenable. « Thomas et moi avons à cœur de partager ce qu’on a vu et ce qui se fait de mieux dans le monde du poker. Et de ne pas reproduire ce qui se fait de pire. Par exemple, les croupiers qui viennent pour un évènement, qui sont payés au lance-pierre, et logés dans des hôtels miteux pendant quatre jours. Ça on ne veut pas le voir ». Les joueurs, le casino, le staff… Toutes les parties peuvent mettre le pied à l’étrier sur ces évènements à taille humaine… Avant pourquoi pas de voir plus grand.
« Ces “Monthly” permettent de construire un terrain pour l’avenir. A terme, les casinos pourront être capables d’accueillir des évènements de plus grande envergure » estime Thomas Gimie, qui insiste pour que la lumière soit mise sur l’hôte plutôt que sur l’accompagnant. « Le nom de l’évènement met à l’honneur le casino ou la région d’accueil, le nom de Fivebet n’apparait que dans un petit coin. Si à terme, le casino fonctionne en autonomie sur ces évènements, ça n’est pas un problème. On pourra intervenir alors sur une récurrence de plus gros festivals, où on aura alors encore plus de pertinence ».
On en voit déjà l’illustration à Aix-les-Bains, où les Monthly permettent au Casino de se préparer à l’accueil des FPS. « Ces évènements sont là pour relancer une offre de poker stable, conventionnelle, agréable et préparer l’arrivée de gros mastodontes, affirme Benjamin Camps. C’est mieux de fonctionner comme ça plutôt que de faire un “one shot”, un gros évènement et plus rien pendant un an. Ça ne marche pas. Il faut déjà une dynamique poker qui se crée à l’intérieur du casino. Ça permet au joueur de s’entrainer, au casino de se roder et pour nous, de déployer l’ADN de notre entreprise, le Consulting, pour prodiguer ce qui se fait de mieux dans le monde du poker ».