Fivebet x Alertcys

Pour lutter contre les comportements abusifs et cas de harcèlements qui pourraient survenir sur l’un de ses évènements, Accepted Action prend les devants et souscrit un partenariat avec Alertcys. Pour le staff extra qui collabore avec nous, cette plateforme indépendante permet de déposer anonymement une alerte, qui sera étudiée et traitée par des professionnels afin d’aider et protéger les personnes victimes.

Chez Accepted Action, l’épanouissement, le bien être et la sécurité de notre staff demeurent une priorité. Il ne s’agit pas d’une posture paternaliste, mais d’un des piliers fondateurs de l’entreprise.

« Nous avons à cœur de promouvoir un management et une ambiance de travail de qualité. De permettre à tout le monde de s’épanouir dans des conditions de travail qui soient dignes, humaines et à la hauteur de ce que la société d’aujourd’hui demande d’exigence, de la part des employeurs » affirme Thomas Gimie, co-fondateur d’Accepted Action, la société exploitant notamment la marque Fivebet.

Cette volonté se traduit aujourd’hui de manière concrète : En signant un partenariat avec la société Alertcys, Fivebet met à la disposition du staff extra qui collabore sur ses évènements un système permettant de signaler et remonter, de manière totalement anonyme, un comportement abusif, qui relève d’une violence, d’un harcèlement moral ou sexuel.

« C’est de la responsabilité de l’employeur de gérer les cas de harcèlement qui ont lieu au travail, ajoute Maïlys Garcia, responsable des Ressources Humaines chez Fivebet. En l’occurence, nous ne sommes pas les employeurs du staff extra – le casino est l’employeur direct – . Cependant, il est vrai qu’on a un rôle très atypique, qu’on ne retrouve pas sur d’autres secteurs d’activité : Au quotidien, les extras sont beaucoup plus proches de nous que des différents casinos qui les emploient. On a donc décidé de mettre ça en place, sans qu’aucune obligation légale ne pèse sur nous ».

Fivebet a encadré depuis sa création près de 190 croupiers et floors. La bonne ambiance de travail rend la vie plus agréable, facilite les relations entre le personnel, mais n’est pas une assurance contre tous les dérapages qui peuvent survenir sur un événement.

Les cas de harcèlement moral, sexuel, les comportements abusifs et les violences de tout genre existent dans tous les milieux professionnels. En 2023, il apparait normal d’en prendre conscience et d’utiliser les outils à disposition pour prévenir ce genre d’agissement et lorsqu’une personne en est victime, briser le silence et l’accompagner.

« Il y a déjà un an, on avait mis en place une charte éthique avec des engagements. On avait saisit l’importance du fait que si quelqu’un subit une situation litigieuse, il va avoir du mal à s’en confier et savoir comment s’y prendre, pose Thomas Gimie. On avait eu l’idée d’élire un référent pour ce genre de sujet, au sein du staff. Quelqu’un qui ne soit pas de la direction de la société, pour ne pas biaiser la situation et puisque le problème peut venir aussi d’un membre de la direction. Avec Alertcys, il s’agit de franchir un palier, pour aller beaucoup plus loin dans cette démarche et la structurer auprès de gens qui sont spécialisés sur ces sujets ».

Un système d’alerte simple et efficace

Le procédé mis en place par Alertcys est limpide. Tous les membres de notre staff auront la possibilité de déposer anonymement une alerte, sur la plateforme alertcys.io, ou par courrier postal. Immédiatement, Alertcys se saisit de l’alerte et procède à son analyse, pour savoir si elle est recevable (dans une certaine proportion, certaines peuvent être infondées).

L’alerte est ensuite traitée par des professionnels sur la plateforme en ligne, avec notamment l’accompagnement d’un médiateur commissaire de justice. Dans un délai de trois mois, le lanceur d’alerte est informé de la suite donnée.

« Tous ces cas de harcèlement doivent avoir lieu, dans notre cas précis, durant un évènement. C’est à dire dès l’arrivée sur le lieu de travail, jusqu’au départ, précise Maïlys Garcia. Cela peut avoir lieu dans le casino, dans le logement, sur le trajet… Tous les lieux gravitant autour de l’évènement comptent. Si une situation problématique survient après l’événement, par exemple, lorsque les extras sont de retour chez eux, on ne sera plus en mesure de la gérer ».

« Cela permet de s’affranchir de doutes, des risques et de se donner des gages de sécurité sur la façon avec laquelle les gens doivent participer à un évènement dans lequel notre marque est liée » ajoute Benjamin Camps. Pas de temps à perdre, le dispositif est disponible et appliqué depuis l’étape des FPS Aix-les-Bains, du 3 au 8 octobre dernier.